Plein d’intenses émotions le vendredi 7 février 2025 dans un grand hôtel à Marcory. Dr Kouakou Amani Michel, Directeur Général Adjoint du Centre National de Recherche Agronomique(CNRA) en charge de la Recherche et Développement Agricole (DGA-RDA), a obtenu un prix pour ses travaux de recherche sur les plantes à racines et tubercules en Côte d’Ivoire. Cet événement d’envergure s’est déroulé à l’occasion du 15e symposium de la Société Internationale des Plantes Tropicales à Racines et Tubercules – Branche Afrique (ISTRC-AB), qui a eu lieu du 3 au 7 février 2025 à Abidjan.
La société ISTRC-AB a pour mission d’encourager, stimuler et soutenir dans le monde toute activité conduisant à l’amélioration générale de la production et à l’utilisation des plantes tropicales à racines et tubercules ainsi que les bananes. Elle organise des symposiums tous les trois ans. Les trois derniers se sont tenus au Ghana en 2013, en Tanzanie en 2017 et virtuellement en Zambie en 2021.
Les symposiums sont des plateformes de rencontre pour des scientifiques africains et mondiaux de renom, des universitaires, des jeunes chercheurs de la prochaine génération, des décideurs politiques, des donateurs, des agriculteurs émergents et des entrepreneurs qui travaillent sur les plantes à racines et tubercules ainsi que sur les bananes et plantains. La Côte d’Ivoire a eu l’honneur d’organiser cet événement du 3 au 7 février 2025 avec pour thème : « Exploiter les technologies de pointe et la résilience climatique ainsi que les partenariats pour une gestion durable des cultures tropicales à racines et tubercules et des bananes en vue de la sécurité alimentaire, de la réduction de la pauvreté et du développement économique ».
Des scientifiques de renom et des acteurs venus de vingt-cinq (25) pays ont partagé leurs récents résultats de recherche, décidé des modèles futurs et pris des décisions importantes sur la situation des cultures agricoles sur le continent africain et dans le monde. À l’évidence, le prix décerné à Dr Kouakou Amani Michel, DGA-RDA, est une reconnaissance mondiale pour sa contribution à l’évolution de la science, à l’humanité et au développement agroalimentaire.
« Je ressens une joie qui m’anime. Et surtout je me rends compte de l’importance de ce qu’il me reste à faire. Depuis plus de trente-huit (38) ans, je travaille sur l’igname. C’est une reconnaissance internationale et je rends gloire à Dieu pour cela.» a-t-il confié. En poursuivant, il a prodigué quelques sages conseils aux jeunes chercheurs : « Il faut persévérer dans l’effort, car il n’y a que le travail qui paie. Nous avons travaillé parfois dans des conditions difficiles, mais Dieu a voulu que nous soyons arrivés là où nous sommes aujourd’hui avec cette reconnaissance internationale. Que les jeunes travaillent ! » a-t-il conseillé d’un air jovial.
DAO Chaba
